• PORTUGAIS PRIDE

    "C'était beau, c'était triste, c'est fini" a écrit Le Monde, en parlant de l'Euro 2016 et en pensant à la finale ratée des bleus. A la fin, c'est le Portugal qui gagne. L'Allemagne a battu sa bête noire italienne, la France a battu sa bête noire allemande, il ne restait plus au Portugal qu'à battre sa bête noire française. Il faut donc rendre hommage à la seleçao. Garrincha, qui erre comme un ballon en peine sur un terrain vague, depuis dimanche soir, a ressorti du formol un vieil article retrouvé dans les archives d'un hebdomadaire luxembourgeois, quand le Portugal de 2004 était la France de 2016. Quand le "F" de la fierté portugaise manquait aux trois "F" du Portugal traditionnel (Fatima, Fado, Futebol).

    Comme tous les supporters des bleus, Garrincha est resté coi à la 109ème minute. Un homme sorti de nul part devenu en un tir croisé et une simple feinte du corps, le héros de tout un peuple. En 5 secondes, pas plus pas moins, Eder a fait ce que les bleus ont vainement tenté de faire pendant 108 minutes. Eder est le Goetz du Portugal et de l'Euro 2016. Le joueur qui fait la différence pour tout le monde. Sorti de nul part ou plus exactement, sorti de chez nous, du Losc, 14 matchs 6 buts depuis son arrivée en L1 française. le Losc ! l'équipe préférée de maître Yoda, celui qui a appris à Garrincha à voir le football avec des yeux de footballeur. "c'était beau, c'était triste, c'est fini".

    Le compte-rendu de L'Équipe

    "C'était beau, c'était triste, c'est fini" Le Monde 11 juillet 2016

     

     


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