• Platini à Guadalajara le 21 juin 1986

    Platini : "Tous les grands joueurs ont toujours été collectifs"

    Ci-dessous un long entretien de Platini donné à L'Équipe et paru ce samedi 21 juin. Platini revient sur le quart de finale Brésil-France du 21 juin 1986 et son fameux penalty raté. Le dernier penalty raté de sa carrière. Il revient sur sa méforme du moment. On y apprend des choses oubliées qui résonnent aujourd'hui comme des évidences : "je ne suis plus en état de penser, avec tous les cachets que j'ai pris. Depuis un mois, je survis. Je ne suis pas lucide". Il compare ce match à la célèbre demi-finale de 1982 de Séville. "J'ai été bon dans un match qu'on a perdu à Séville, quatre ans plus tôt (...). Pour moi, la plus grande émotion, c'est Séville (...) Guadalajara, c'est un match de football. Séville, c'est un drame." Un peu plus loin, il ajoute "on était, d'ailleurs, partis pour gagner la Coupe du monde, pas pour aller en vacances, comme en 1978 (en Argentine) ou pour passer le premier tour, comme en 1982 (en Espagne) mais pour gagner". À retenir la phrase centrale de l'entretien comme un principe intangible plutôt qu'une vérité : "Il y a de très grands joueurs, mais la dimension individuelle n'existe pas. Le football est un sport collectif. Tous les grands joueurs ont toujours été collectifs. Tous. Il n'y a pas un joueur qui peut gagner tout seul". Pour Platoche : Pugni alti.


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