• Beaux Bleus

    France-Suisse 5 à 2 : de "Benzema ça suffit" à "Karhymne à la joie"

    Match proprement stupéfiant si on pense à la difficulté chronique de gagner des Français, indépendamment du trou générationnel dans lequel ils se trouvent depuis 2006. Visez la une de l'équipe il y a un peu plus d'un an, en mars 2013 et sa page 4. Le désastre s'appelait : stérilité de l'attaque. Le joueur à abattre était Benzema ("Benzema, impuissance 1000"). Aujourd'hui, c'est l'euphorie et Benzema est un Dieu. Pire que la politique, le foot... Enfin, cela dit, malgré les deux buts "inquiétants" encaissés en fin de rencontre et qui gâchent la fête (il y a eu des changements mais quelle fébrilité dans l'axe, à l'arrière...), on va pas bouder son plaisir !

    En septembre 2013, ça ne s'arrange guère, "Cinquième match d'affilée sans but, hier en Géorgie, pour les Bleus, auxquels ce n'était jamais arrivé. Encore vingt et une minutes sans marquer et ils battront le record absolu d'une équipe de France muette", p. 4 L'Équipe est explicite : "Benzema, ça suffit"

    deux mois plus tard, en novembre 2013, après la défaite contre l'Ukraine en match de barrage, c'est "l'alerte rouge", "il faudra un miracle désormais pour que les bleus participent au mondial après leur triste défaite hier soir à Kiev". Benzema a joué moins de 20 minutes.

    Beaux bleus

    On connaît la suite. Le miracle a eu lieu, suivi d'un second miracle, l'entrée en grâce de Benzema. C'était Lundi matin, le 16 juin, le "Karhymne à la joie"

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  • Commentaires

    1
    Guillaume
    Samedi 21 Juin 2014 à 13:09

    Merci de lutter contre l’amnésie collective Fabrice ! Sans sombrer dans un enthousiasme excessif – il est clair que le Honduras et la Suisse ne sont pas des oppositions suffisamment relevées pour entonner l’hymne à la joie, et que ce groupe en bois (qui peut être un énorme avantage au fil du tournoi) ne permet pas encore de comparer le niveau des Français et celui des Brésiliens, Italiens, Chiliens ou même Uruguayens -  j’ai été surpris et ai pris du plaisir à admirer l’intensité dégagée par le jeu français (dans l’impact physique comme dans la vivacité), que de duels gagnés au milieu et devant. A voir maintenant face à une équipe plus solide (la Bosnie avant l’Allemagne ?). Dommage ces deux buts en fin de match… La charnière est un de nos points faibles. Face à un Suarez, un Messi ou un Van Persie, elle aura du mal... Mais en attendant, l'équipe fait plaisir à voir ! Deux fois le mot "plaisir" dans mon/ma com' : ça y est j'emprunte moi aussi les éléments de langage dictés par le staff de l'équipe de France ;-)

    2
    Guillaume
    Samedi 21 Juin 2014 à 14:21

    L'équipe de France à cette coupe du monde, ça peut aussi être le PSG en ligue des champions cette année : une maîtrise collective impressionnante dans la poule la plus simple de la compétition. Un huitième tout aussi tranquille face à la Bosnie de Spahic (Leverkusen) et le violent retour sur terre en quart face à l'Allemagne de Schurrle (Chelsea), première vraie équipe de foot croisée dans le tournoi ! Si on fait comme le PSG, on saura même pas pourquoi on est éliminé à la fin mais on rentrera chez nous sans vraiment avoir joué la coupe du monde...

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